Kit Pearson
Kit est native d’Edmonton, en Alberta. Enfant timide et plutôt solitaire, elle trouvait refuge dans les livres et cette passion ne l’a jamais quittée. Longtemps après ses études en littérature anglaise, elle est retournée à l’université pour étudier la bibliothéconomie. Elle a ensuite travaillé comme bibliothécaire à St Catharines, en Ontario, puis à la bibliothèque publique de North York, à Toronto. À l’époque, outre son journal intime, Kit n’avait encore rien écrit. Cependant, plus elle travaillait dans le monde de la littérature jeunesse, plus elle avait envie de devenir écrivaine. Après une année et demie d’études à Boston (Simmons College Center for the Study of Children's Literature), elle est rentrée au pays, à Vancouver. Après avoir trouvé un travail de bibliothécaire à temps partiel, elle s’est lancée dans la rédaction de son premier roman, qu’elle a publié chez Penguin Books Canada. Et on connaît la suite… Au cours des 20 dernières années, Kit a remporté de nombreuses récompenses pour ses œuvres, dont le prix Geoffrey Bilson (romans historiques pour les jeunes), le prix du Gouverneur général et le prix Ruth & Sylvia Schwartz. Deux de ses livres ont aussi remporté le titre de « livre de l'année », une récompense décernée par l'Association canadienne des bibliothèques (ACB). L'héroïne de son roman, Un vent de guerre, est inspirée de son arrière-arrière-arrière-grand-mère, Susan Merritt. Une vieille histoire de famille raconte que c’est Susan qui aurait bouclé l’épée du général Brock juste avant la Bataille de Queenston Heights. Kit vit de sa plume à Victoria, en Colombie-Britannique. Livre de Kit Pearson
Un mot de Kit Pearson
Quand j’étais enfant, l’histoire des autres pays me semblait beaucoup plus intéressante que celle de mon propre pays. […] À l’université, mes cours d’histoire sur le Canada m’ont fait réaliser que le passé de notre pays était tout aussi intéressant – il n’avait tout simplement pas été écrit. Quand je suis devenue écrivaine, j’ai exploré le Canada dans plusieurs de mes romans. Ainsi, lorsqu’on m’a demandé d’écrire un roman de la collection Cher Journal, j’ai tout de suite accepté. On m’a donné une liste de sujets et celui qui a retenu mon attention était la Bataille de Queenston Heights. Une histoire de famille racontait comment mon arrière-arrière-arrière-grand-mère, Susan Merritt, avait bouclé l’épée du général Brock la nuit précédant la bataille en signe de chance. Elle n’avait que 10 ans à l’époque et je m’étais toujours demandé pourquoi elle connaissait le général et ce qu’elle avait ressenti quand il était mort. Mes recherches pour ce livre sont devenues une fascinante chasse au trésor pour recueillir de l’information sur mes ancêtres Merritt et Adams. J’ai visité St. Catharines, Niagara-on-the-Lake et Fort George et j’ai beaucoup appris en lisant le journal de William Hamilton Merritt, le frère de Susan. Je n’ai jamais réussi à prouver que ma vieille anecdote concernant Susan et le général Brock était vraie, mais ce lien personnel avec l’histoire m’a aidée à donner vie aux événements de 1812. J’ai beaucoup aimé lire les autres livres de la collection. En interprétant l’histoire à travers les yeux de jeunes filles, le passé du Canada devient fascinant. |
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